this fire, we let it all burn.
La réalité est ennuyante ; Les mêmes gens, les mêmes habitudes, les mêmes lieux. Tout, d'une manière ou d'une autre est cyclique en fait quand on y pense. Regardez les marées, la révolution terrienne, la révolution solaire, le cycle eau, montagne, rivière, évaporation puis re-montagne. En fait la vie est cyclique.
Et par définition un cycle est prévisible. Et la vie est un cycle. ( cf le cycle de la vie. )
Donc la vie est prévisible, à quelques exceptions près ; Vous ne saurez jamais quand vous risquez de vous prendre un éclair sur la tronche, de la même manière que vous ne saurez jamais que votre adorable petite soeur de cinq ans à dégueulé en bas de l'escalier sans rien dire à personne.
Je crois au fond, qu'on cherche tous un échappatoire à ce cycle. Certains bossent comme des malades, certains font la fête, certains s'en branlent passablement, certains dédient leurs vie à des religions ou à des cultes bizarroides ; Au final je crois que ça s'appelle juste faire quelque chose de sa vie.
C'est comme décorer une chambre au fond ; Chacun ses goúts. Il y a les sociales et les associales, les marginaux et les non-marginaux, les interessés, les désinteressés, les zélés, les branleurs, les touche-à-tout, les touche-à-rien-du-tout, les cupides, les baba-cool, les dames-à-chats, les hommes-à-femme, les femmes-à-homme, les artistes, les cartésiens, les sensibles ou les insensibles. Au fond c'est merveilleux ; Ère modèrne, votre vie vous appartient. La nature de l'homme est reconnue, non bridée ; L'homme est libre. Vivez votre vie, vivez votre rêve.
Il y a les chasseurs de papillons et d'illusions, il y a les batisseurs d'empire et de multinationales ; Au fond on est tous dans une chambre close ( pas une maison ), carré, rectangulaire, sphérique ou peu-importe, avec tellement de choses à l'intérieur, qu'on restera occupé.
J'aimerai vous dire que je ne suis pas normal. Mais ça serait prétentieux puisqu'il s'agirait de sous-entendre que je connais la définion universelle de la normalité et que je m'octroye quelque chose qui me sépare de la banalité, en bien ou en mal.
En fait, je devrais simplement vous dire que trop de choses inutiles me préoccupent. Ex : la réflexion sur la normalité. Ou la réflexion sur la vie.
Au final il suffirait de vous dire que je m'ennuie à mourrir et que je parle surement beauocup trop.
Je m'appelle Elias né à Londres. J'ai une petite soeur qui vomit fréquemment et qui s'appelle Salie. ( Notez que Salie = Elias ) Mon père est professeur à l'université, ma mère est médecin et moi j'entame ma glorieuse, dernière, treizième année avant le College.
Mon enfance n'a rien de très notable en elle même. Je pourrai vous raconter à quel point je détestais la garderie, que je mangeais tellement de chocolat que j'en avais la diarhée. Que comme la plupart des gamins j'étais à la fois une merveilleuse tête à claque et un petit ange tout adorable. Et qu'au final ma vie était un arc en ciel, chocolat latté, mocha et tout. J'étais un bon gosse, poli, bonnes notes, des copains, des copines, quelques dents en moins, mais encore plongé dans ma merveilleuse période d'insouciance.
Puis l'adolescence ; J'ai eu mes périodes comme tout le monde. Il y avait les punks, les emos, les queen, les king et autre choses assez ridicule ; Il y avait le monde auquel on commençait à s'interesser un peu plus. Moi personellement j'étais en mode sauvez les requins. Les pauvres, maltraités incompris, stéréotypés. Puis comme tout ce qui vient lors de l'adolescence, ça a finit par passé.
Ce qui m'a happé avec conviction ; C'est la technologie. Au fond c'était dur d'y échapper. Elle est omniprésente, peu importe ou vous regardez.
Et puis après comme la plupart des garçons, j'ai dérivé dans les jeux-vidéos. Les fps, rts, MMO, en six mois, j'étais devenu un joueur chevronné et habitué ; Du genre à organiser des lans et à s'interesser sérieusement à l'E-sport.
Avec des copains on a d'ailleurs formé une équipe, une faction, une team, ou peu importe comment vous appelez ça ; Mais au final, ma vie à moi, a fini par se décorer de mannettes, de score, de ratios, de stuff et autre jargon inutilisable IRL.
Forcément quand lorsqu'on a entendu parler de Alias, on était déjà au taquet pour la sortie. Rekless ( ou Timothy ) s'était même inscrit pour la bêta puis quand le jeu est sorti je crois que c'était vraiment hasta la vista pour la vraie vie.
En effet j'en avais -beaucoup- d'autre à vivre sur Alias.